Les quotidiens reçus lundi à l’APS traitent en priorité de sujets politiques se rapportant à la dernière restructuration intervenue au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et au dialogue national.
Parlant des ‘’changements’’ au Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR), Vox Populi titre : Serigne Moustapha Sy, le guide des Moustarchidines, ‘’reprend en main son pur’’.
‘’Le guide des moustarchidines a soldé ses comptes, avant-hier, avec le désormais ex-Coordonnateur du PUR, Issa Sall. Lors d’un congrès ordinaire, samedi, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a été débarqué de son poste qui a été tout simplement supprimé. Alors que Serigne Moustapha Sy a été conforté dans ses fonctions de président du PUR’’, souligne le journal.
Selon le quotidien Enquête, ‘’il fallait que ça arrive un jour. Les divergences et dissensions dans le management du PUR étaient si importantes et récurrentes que le remue-ménage, d’avant-hier, n’a pas vraiment surpris les observateurs avertis de la scène politique’’.
‘’Issa Sall a été débarqué (…) A la place, c’est l’avènement des +Cheikh Ahmed Tidiane+ qui caractérise la nouvelle équipe et laisse déjà place aux spéculations, justifiées ou non, sur la nature confrérique du parti’’, écrit Enquête.
Le parti est désormais dirigé par un directoire composé d’un responsable national chargé de la stratégie et de la vie politique en la personne de Cheikh Ahmed Tidiane Youm, d’un responsable national chargé de l’information et de la communication incarné par Cheikh Ahmed Tidiane Sarr, et d’un responsable national chargé des relations publiques, par Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, indique le journal.
C’est une ‘’fatwa’’ de Serigne Moustapha Sy, selon Sud Quotidien qui résume ainsi la situation : ‘’Plus de bureau politique, plus de Secrétaire général, El Hadj Sall débarqué, le chef des Moustarchidine entre en scène’’.
Entre Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, Le Quotidien parle d’’’une relation pas PUR’’. Selon le journal, ‘’l’ex-candidat à la présidentielle paie pour sa participation au dialogue national +sans l’aval+ du guide des Moustarchidines’’.
Issa Sall, débarqué, ‘’fait dans la résistance’’, selon Vox Populi. ‘’Le Pr Issa Sall rejette les décisions du congrès’’, écrit le journal.
L’autre sujet politique a trait au dialogue national et le journal L’As relève que ‘’Famara Ibrahima Sagna irrite le général Niang’’.
‘’Désigné par le République, Macky Sall, pour piloter le dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, affiche une attitude on ne peut plus déconcertante. Son comportement intrigue beaucoup les membres de la commission du dialogue politique national que dirige le Général Mamadou Niang. Et pour cause, ces derniers, tenus de lui rendre compte des différentes étapes de leurs travaux, lui ont adressé trois correspondances, toutes, restées sans suite’’, selon L’As.
Sur le même sujet, Enquête évoque ‘’la tentation d’un gouvernement élargi’’ pour ‘’sortie de crise politique’’.
‘’Macky Sall veut-il rééditer le coup de Diouf des années 1990, en mettant en place un gouvernement de majorité élargie pour mettre en œuvre les mesures fortes qui seront issues des concertations nationales ? Ils sont nombreux les observateurs qui y croient dur comme fer. Chez les politiques, la question est plutôt prématurée. En attendant, il faudra bien démarrer la machine du dialogue national qui semble avoir pris du sable’’, écrit Enquête.
Libération s’intéresse à l’exploitation du fer de la Falémé et publie l’intégralité du de la Convention signée entre l’APIX et Tosyali.
En Une, le journal affiche ‘’Ousmane Sonko ferré’’. Sonko qui ‘’accuse l’Etat du Sénégal d’avoir offert’’ le fer de la Falémé au groupe turc Tosyali, ‘’s’était basé sur un Mémorandum of understanding (MOU) ou lettre d’intention qui ouvre la voie à des négociations’’, selon le journal.
Or, entre le MOU en date du 9 octobre 2018 ‘’qui sert de source à Sonko et le contrat signé mardi dernier, il y a un très grand écart’’, note Libération.
Source A revient sur le projet d’introduction du port du bracelet électronique dans le système judicaire évoqué récemment par le ministre de la Justice pour décongestionner les prisons. "Nous sommes en train de travailler sur la possibilité de mettre des bracelets électroniques. Nous avons notre cellule juridique qui est en train d’y travailler, parce que, pour le faire, il faut quand même modifier les dispositions du Code pénal", a-t-il dit, ajoutant que "cela permettra de décongestionner les prisons".
Le ministre s’adressait aux journalistes à la fin d’une visite à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss où deux détenus sont décédés à la suite d’une bousculade causée par une avarie électrique, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le journal craint ‘’une facture salée’’ et explique : ‘’Si jusqu’ici, une journée de détention coûte 1000 francs Cfa à l’Etat, avec le placement sous surveillance électronique, il faudra casquer 7 fois plus cher.
Une journée de placement sous surveillance électronique coûtera 7 300 francs Cfa, soit 4 264 francs de dépenses de personnel et 3000 francs de dépenses de fonctionnement’’, indique le journal.
Le Soleil souligne que Macky Sall est ‘’passé à l’acte’’ pour ‘’la rationalisation des dépenses de téléphonie’’. ‘’Toutes les lignes de téléphone portable restreintes, hier. La facture valse entre 25 et 30 milliards de francs Cfa (…) Dans deux semaines, le fixe connaitra à son tour la rationalisation et la restriction, ensuite l’Internet, l’eau, l’électricité, les véhicules et le carburant’’, indique le journal.
OID
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